[COMPARO] Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8
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[COMPARO] Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8
Comparatif motos Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8 : LE comparatif 2014 !
Véritable phénomène, la Yamaha MT-09 nous a impressionnés lors de notre premier essai presse. Mais que vaut vraiment son 3-cylindres face à la concurrence des Triumph Street Triple 675, BMW F800R et Yamaha FZ8 en conditions réelles d'utilisation ? Voici le premier choc 2014 sur la Station avec mesures et vidéos exclusives !
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Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8 : La vidéo Moto-Station
BMW F800R : Encore originale, toujours aussi facile
Ultra saine, la BMW ne peut lutter en moteur
Bilan : En attendant le moteur de la Nuda ?
Triumph Street Triple : La classe britannique
La reine du billard sinueux
Bilan : Non, la Street Triple n'est pas larguée
Yamaha FZ8 : Une maturité... suffisante ?
Bien creuse face aux trois pattes...
Bilan : Rapport poids / puissance juste juste
Yamaha MT-09 : Coup d'essai, coup de maître !
Du couple à revendre, un train avant à comprendre
Bilan : Roadster du futur ou futur du roadster ?
BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : Notre notation
Comparatif MT-09, nous aurions pu prendre aussi :
Read more at http://www.moto-station.com/article17146-yamaha-mt-09-vs-triumph-street-triple-675-vs-bmw-f-800-r-vs-yamaha-fz8-le-comparatif-2014.html#x4KXb8Qehfdqgrzy.99
BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : Nos avis subjectifs
Mehdi
Rédacteur en chef des Stations, roule en Suzuki GSX-R 750 de 2001 à peine rodée (78 000 km...)
Mon classement : 1 - Yamaha MT-09, 2 - Triumph Street Triple, 3 et 4 - Les deux autres
Moi, il me plaît le look de la MT-09. Je sais, je suis une exception... Certes, en statique on a l'impression d'avoir oublié son GPS sur son support. Vraiment mal intégré ce bloc compteur : la faute à Paulo ? Le bloc phare est quelconque, mais finalement j'apprécie sa ligne ramassée et épurée, l'instrumentation décalée, lisible et bien fournie et le feu arrière minimaliste qui lui donne une belle signature visuelle.
Le cadre en fonderie d'aluminium est parfaitement réalisé, le moteur CP3 qui y est suspendu expose de beaux carters et la ligne d'échappement est également, à mon sens, très séduisante. Avec un petit silencieux kivabien, son style sera encore plus soigné - et le son qui en émanera plus impressionnant, sans aucun doute.
Je lui trouve également d'autres qualités en dynamique, comme la position de conduite un rien typée supermotard mais confortable, avec une belle hauteur de selle et un guidon droit. Quand à son trois cylindres, il est simplement démoniaque. Prime à la nouveauté me concernant donc : belle performance de Yam, vraiment. Reste maintenant à peaufiner l'arrivée des watts à la poignée de gaz et à durcir la fourche. Car si, en balade, la partie-cycle s'avère correcte, en mode arsouille, c'est la Triumph Street Triple qui prend les devants.
Dans les enchainements l'Anglaise est la plus saine, rivée au sol avec ses suspattes à l'accord parfait. Si on multiplie les passages pour cerner le fonctionnement de la Yamaha (position, ruades du trois-cylindres, train avant vif...), sur la Street on est de suite à la maison. En revanche pour ce qui est du freinage musclé et du gros grip des pneumatiques, les deux trois pattes du comparo se valent.
A côté des ces deux là, BMW F800R et Yamaha FZ8 sont bien peu fades. Descendant de 3 cylindres pleins partout, on peine en effet à cravacher la Yam dans les tours suivant son gros creux à mi-régime. Quant à l'allemande, son manque de coffre la pénalise indéniablement. Pourtant, ces belles motos restent de très bonnes machines, avec une polyvalence d'utilisation matérilaisée par la superbe allonge de la FZ8, et la partie cycle ultra équilibrée pour la BMW. Si nous n'avions retenu que l'aspect roulage tranquille sur ce comparo, nul doute qu'elles auraient figuré aux avant-postes…
Christophe
Rédacteur moto et scooter des Stations, roule en Honda Transalp
Mon classement : 1 - BMW F800R, 2 - Triumph Street Triple, 3 - Yamaha MT-09, 4 - Yamaha FZ8
Vous connaissez la réplique du Père Noël est une ordure : "Thérèse n'est pas moche, elle n'a pas un physique facile" ? Eh bien c'est à cela que je pense quand je regarde la Yamaha MT-09. Trêve de plaisanterie, il faut savoir balayer devant sa porte : quand on roule en Transalp, on se doit de la fermer sur l'esthétique des motos...
N'empêche que la MT-09 ne me plaît pas plus que cela côté design, même si les ingénieurs ont bossé dur. Pour moi, les plus beaux roadsters actuels sont la Ducati Monster 1100 Evo, la Triumph Street Triple R, pourquoi pas une BMW R1200R ou une Honda CB1000R, à la limite. Là, le look Transformers, j'y arrive pas. Peut-être que si Megan Fox m'expliquait le bien fondé de ces courbes...
Pour en revenir à mon classement, j'ai placé la BMW première car elle apporte plus de polyvalence que les autres. Elle peut cumuler les casquettes, et c'est tendance aujourd'hui. Entre les trajets quotidiens et les moments d'éclate, elle se débrouille toujours bien. Et puis, je ne pense pas que ce soit une moto dont on se lasse vite.
En deuxième, la Triumph Street Triple qui reste une valeur sûre de cette famille. Elle est toujours aussi géniale en conduite sportive comme en agrément, et ce, malgré sa cylindrée de seulement 675 cm3. Et puis, le millésime 2013 lui a apporté une meilleure balance entre agilité et stabilité. Du coup, elle est superbe à piloter.
La Yamaha MT-09 arrive en troisième grâce à son moteur exubérant et son caractère fun, mais les lacunes d'agrément sont trop nombreuses. Par contre, j'imagine que je vais adorer la version trail qui aura corrigé certaines failles. Vivement 2015 ?
En dernier, je place la Yamaha FZ8. Une bonne moto, homogène, mais qui ressemble tellement à plein d'autres finalement. Si je devais changer de moto et en choisir une des celle-ci, je ne prendrais pas la FZ8, car j'aurais peur de ne jamais être dépaysé au guidon, et la moto, c'est aussi l'évasion.
Arnaud
Responsable du tout terrain des Staions, s'aventure sur bitume avec la plus grande circonspection.
Mon classement : 1 - Triumph Street Triple, 2 - Yamaha FZ8, 3 - Yamaha MT-09, 4 - BMW F800R
La Triumph Street Triple, c'est de la vie avec du concentré d'adrénaline dedans ! Une moto complètement déraisonnable, mais qu'est ce que c'est bon de l'entendre chanter. Taillée pour attaquer, elle se fait également rassurante dans de nombreuses situations. Et côté performances, elle semble encore bien à la page ! Reste que le bruit de turbine permanent, faut aimer...
Après l'euphorie anglaise, je reviendrai la raison avec la Yamaha FZ8. C'est vrai qu'elle est un peu lourde - avec un poids qui semble haut perché - et pénalisée en termes de vivacité. Mais cette moto est reposante pour son pilote et plutôt naturelle à prendre en main. Bon le moulin est à la peine à bas et mi-régime : on sent qu'il manque un petit quelque chose pour s'extirper plus efficacement des virages serrés. Mais une fois passés les 7 000 tr/min, l'effet KissCool débarque : elle pousse sacrément fort la bête... et ça dure longtemps !
La Yamaha MT-09 complète mon Top 3, mais elle aurait très bien pu finir seconde tant le trois cylindres Yamaha offre des performances semblables à celui de la Triumph. Hélas, la MT impose un certain mode d'emploi . Le filet de gaz n'est pas optimal pour enrouler à bas régime et la roue avant n'a qu'une envie, décoller de la route... Habitué aux motos à tétines parée pour les bains de boue, je me suis un peu plus senti chez moi sur la MT-09. La moto est fine et son ergonomie est la plus proche du tout terrain : je me suis surpris en position debout à impulser pour cabrer ou même pour faire des sauts dès que l'occasion se présentait. Redoutable pour le gymkhana urbain, donc, mais pas forcément idéale pour tailler la route.
Enfin, la BMW F800R est à mon sens l'opposé de la M-T09 : rien de bien excitant, un châssis un peu pataud, un moteur mollasson... mais on avalerait bien plus volontiers les kilomètres à son guidon. Il faut dire que, si le moteur manque un peu de pêche, sa rondeur est très appréciable. Et la partie-cycle est un rail qui encaisse tout avec une sérénité exemplaire. Mauvaise note par contre à l'ABS arrière qui déclenche vraiment beaucoup trop tôt.
Bertrand
Photographe des comparatifs MS, éminent roule-toujours en flat-twin bavarois.
Mon classement : 1 - Triumph Street Triple, 2 - Yamaha MT-09, 3 - BMW F800R, 4 - Yamaha FZ 8
Ça faisait longtemps que l'on attendait de voir un constructeur japonais tenter de détrôner l'épouvantail Triumph Street Triple. Tout d'abord pour espérer lui tailler des croupières, la cure d'amaigrissement était impérative. Premier bon point pour la Yamaha MT-09 lors du rituel de la pesée : la Yamaha ne rend que 3 kg à l'anglaise pour 172 cm3 de plus. Le challenge est largement relevé.
Ensuite le moulbif devait s'approcher de la référence britannique. Second bon point pour le Yam entrevu lors du passage au banc et confirmé au roulage : c'est un vrai trois cylindres de caractère, bien rempli et très coupleux. Du coup, il est vraiment dommage que la ligne de la MT-09 soit à mes yeux si banale.
Pour ce qui est de la partie-cycle, nous avons notre propre juge de paix : un spot course de côte en Picardie. Tout d'abord, la Street Triple se révèle agile, précise ,rageuse en sortie de courbe et bonne freineuse. Mais ça, on le savait déjà. À son guidon, la tentation d'aller toujours plus loin est bien réelle, le tout avec une bonne marge de sécurité.
La MT-09 tient la corde, mais sa partie-cycle manque un peu de rigidité dés que le rythme s'élève avec un train avant un peu plus flou. Cependant, son moteur est un vrai régal, une vraie réussite.
Face à ces deux avions, la BMW prend un vrai coup de vieux avec son moteur en retrait et son ABS arrière insupportable qui déclenche immédiatement. Il lui reste quand même de sérieux arguments avec sa partie-cycle au top.
Quant à la Yamaha FZ8, c'est une belle machine, excellemment finie mais son quatre cylindres manque de caractère et la sortie de courbe est révélatrice : trop à l'arrêt avec un poids pour le coup hors catégorie face à ses concurrentes. Lui reste cependant son homogénéité.
Au final, la Triumph Street Triple s'impose à mes yeux, mais bravo à Yamaha, qui propose une vraie nouveauté, certes perfectible, mais qui pourrait dans un proche avenir se rapprocher encore un peu plus de la référence Triumph.
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BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : A retenir
Comme toujours, après avoir les motos sur la route, nous les soumettons à divers ateliers techniques : pesée vérifiée, passage au banc, relevée de consommation en comparaison directe, revue de détails...
Le verdict du banc
Le principal affrontement de notre comparatif opposait la Triumph et la Yamaha. Un vrai duel de trois cylindres en ligne ! Certes, avec 847 cm3 pour la Yamaha MT-09 contre 675 cm3 pour la Triumph Street Triple, l'écart de cylindrée est non négligeable. Cela se ressent alors sur le banc de puissance, puisque la nouvelle MT-09 (courbes vertes) domine assez outrageusement la concurrence.
Côté couple, déjà, elle se place au-dessus de la mêlée. Elle toise également la Triumph dont les courbes (rouges) présentent une allure assez similaire, mais qui ne peut lutter malgré une allonge plutôt remarquable pour une moto censée être bridée à 106 chevaux. On a déjà vu des Triumph Street Triple plus légales...
C'est à peu près le seul avantage de la Triumph face à la Yamaha MT-09 qui coupe assez brutalement son élan à 10 000 tr/min par un bridage électronique (s'il s'agissait d'une cale, la courbe se serait aplanie lentement). Néanmoins, même bridée à 106 ch (112 ch. ici), le caractère reste entier et acheter le boîtier ECU libre ne servira à rien.
Derrière, on retrouve des courbes à l'allure connue : une BMW F800R (courbes jaunes) qui joue les yoyo avec un creux sensible vers 4 500 tr/min qui est compensé en partie par un regain de puissance dans cette zone, ce qui fait que la moto ne peine pas tant que ça lors des reprises. Ou tout du moins, elle le cache bien.
Enfin, la Yamaha FZ8 (courbes bleues) présente un creux bien visible vers 5 500 tr/min et qui se ressent nettement sur la route, avant de repartir vers une allonge assez rageuse, typique des quatre cylindres en ligne sportifs. Ce qui confère des performances honorables à la lourde Yamaha FZ8 quand on lui tire dedans.
Puissance et couple relevés au vilebrequin (norme CE95/1)
BMW F800R (courbes jaunes) : 92,2 ch à 8631 tr/min, 8,8 mkg à 5942 tr/min
Triumph Street Triple (courbes rouges) : 113 ch à 12490 tr/min, 7,2 mkg à 8131 tr/min
Yamaha FZ8 (courbes bleues) : 112 ch à 10213 tr/min, 8,4 mkg à 8246 tr/min
Yamaha MT-09 (courbes vertes) : 112,8 ch à 9802 tr/min, 9,3 mkg à 6858 tr/min
Puissance et couple restitués à la roue
BMW F800R (courbes jaunes) : 84,5 ch à 8631 tr/min, 8,1 mkg à 5942 tr/min
Triumph Street Triple (courbes rouges) : 103 ch à 12490 tr/min, 6,6 mkg à 8131 tr/min
Yamaha FZ8 (courbes bleues) : 102,7 ch à 10213 tr/min, 7,7 mkg à 8246 tr/min
Yamaha MT-09 (courbes vertes) : 103,4 ch à 9802 tr/min, 8,5 mkg à 6858 tr/min
Vitesse et régimes lus sur le compteur, étalonnage compteur
BMW F800R :
130 km/h, 125 km/h réels, 5 100 tr/min
90 km/h, 87 km/h réels, 3 500 tr/min
Triumph Street Triple :
130 km/h, 124 km/h réels, 7 000 tr/min
90 km/h, 84 km/h réels, 4 500 tr/min
Yamaha FZ8 :
130 km/h, 125 km/h réels, 5 800 tr/min
90 km/h, 86 km/h réels, 3 800 tr/min
Yamaha MT-09 :
130 km/h, 123 km/h réels, 5 200 tr/min
90 km/h, 85 km/h réels, 3 300 tr/min
La Yamaha MT-09 tire parti de sa cylindrée pour afficher des régimes usuels assez bas, presque autant que ceux de la BMW F800R. Sur long parcours, cela aide à économiser du carburant et cela apporte du confort, notamment sonore, face à une Triumph Street Triple qui tourne plus vite et qui siffle en continu.
Consommations moyennes relevées lors de l'essai
BMW F800R : 5,5 l/100 km (mini à 5,2 l/100 km, maxi à 5,8 l/100 km)
Triumph Street Triple : 6,1 l/100 km (mini à 5,5 l/100 km, maxi à 7 l/100 km)
Yamaha FZ8 : 5,9 l/100 km (mini à 5,7 l/100 km, maxi à 6,2 l/100 km)
Yamaha MT-09 : 6,2 l/100 km (mini à 5,8 l/100 km, maxi à 6,6 l/100 km)
Cela devient une habitude, mais la BMW F 800 R s'est montrée la moins gloutonne du lot. Quoi de plus normal : elle a moins de cylindres à gaver et moins de puissance à sortir. Les autres se valent sensiblement, entre une Triumph qui tire plus court et une lourde FZ8 à quatre cylindres. La nouvelle MT-09 reste relativement sobre compte tenu de son caractère incitatif à l'ouverture des gaz, bref, il y a moyen de descendre plus bas avec elle, de quoi compenser son réservoir de 14 litres seulement.
Poids tous pleins faits vérifiés
BMW F800R ABS : 203,8 kg (99,8 kg AV, 104 kg AR), 199 kg annoncés
Triumph Street Triple ABS : 186,6 kg (97 kg AV, 89,6 kg AR), 182 kg annoncés
Yamaha FZ8 ABS : 215,2 kg (109,4 kg AV, 105,8 kg AR), 216 kg annoncés
Yamaha MT-09 : 189,6 kg (96,6 kg AV, 93 kg AR), 188 kg annoncés
Seulement 3 petits kilos séparent la nouvelle Yamaha MT-09 de la sylphide Triumph Street Triple, et c'est important car la nouveauté japonaise est une 847 cm3 tout de même. Certes, elle est assez dépouillée au niveau de l'habillage, ne dispose pas de l'ABS dasn le cas qui nous occupe et n'emporte que peu d'essence, mais la prouesse est réelle. D'ailleurs, MT-09 comme Street montrent des poids inférieurs à 100 kg par roue, ce qui déjà les range dans les motos vraiment légères sur le marché. La FZ8 paie ici son architecture et son ancienneté avec 25 kilos de plus que la MT-09.
Equipement - Fabrication
BMW F 800 R :
Fabrication et finition sont de bon niveau chez BMW, avec un habillage soigné et bien ajusté. Le tableau de bord fait austère, mais il est très lisible. Pour avoir droit à toutes les informations, comme la consommation moyenne ou la température ambiante, il faut toutefois passer pas la case options. On apprécie la molette très accessible pour régler l'amortisseur ou la parfaite intégration des options comme les poignées chauffantes.
Le détail plus :
C'est la seule à proposer une selle passager avec de vraies poignées de maintien.
Le détail moins : Le coude de l'échappement peut gêner le talon gauche. Lors des sessions sportives, c'est assez gênant.
Triumph Street Triple :
C'est sans doute la mieux finie du groupe, avec les traitements de surface les plus soignés. Triumph accorde notamment les couleurs du moteur et de la partie-cycle. Les câbles qui passent derrière la colonne sont maintenus par une patte soignée elle aussi.Bref, c'est très présentable pour une moto de moins de 8 000 €. Le tableau de bord est très sympathique, avec son indicateur de rapport engagé et son shift light réglable à LED bleues. La jauge à essence et la température moteur sont un plus. Dommage que le câble d'embrayage masque un peu les infos.
Le détail plus :
Les valves coudées (comme sur la BMW) facilitent le contrôle de la pression des pneus.
Le détail moins :
Si peu de place sous la selle (un U spécifique y rentre juste), c'est dommage pour une moto qui figure toujours dans le top des ventes... et des vols ! En outre, comme souvent, la forme du garde boue avant n'aide pas à attacher la moto à un point fixe : mission quasi impossible.
Yamaha FZ8 :
C'est la plus classique en termes de présentation, même si elle offre du beau matériel, avec de l'aluminium du cadre au bras oscillant. La FZ8 bénéficie de meilleures suspensions depuis cette année, et c'est tant mieux pour la rigueur et le duo. Le tableau de bord est également classique avec le compte-tours à aiguille et le compteur numérique. Il manque l'indicateur de rapport engagé présent sur les autres.
Le détail plus :
Sous la selle passager se cachent des petites sangles en nylon pour arrimer les sandows. L'espace de rangement est assez grand pour loger un bloc-disque et un pantalon de pluie par ex.
Le détail moins : L'agencement de l'ABS et le régulateur sont vraiment peu soignés.
Yamaha MT-09 :
Vendue 7 799 € sans ABS, la nouvelle MT-09 n'en présente pas moins de beaux équipements. En outre, c'est réellement une nouvelle moto : moteur, partie-cycle, tableau de bord, commodos... Le tableau de bord est vraiment complet : horloge, consommation moyenne, indicateur de rapport engagé, température moteur et ambiante, jauge à essence, trips partiels et de réserve... mais l'ensemble manque un peu de lisibilité.
Le détail plus :
Dans l'ensemble, les réglages de suspensions sont accessibles, moyennant un tournevis assez long.
Le détail moins :
Les nouveaux commodos sont trop petits : bon nombre d'entre nous ont klaxonné en voulant mettre les clignotants.
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Fiche technique
BMW F800R
Moteur : 798 cm3, 4 temps, bicylindre, alésage 82 mm x course 75,6 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique diam. 46 mm, catalysée, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 87 ch. (64 kW) à 8 000 tr/min, couple 8,6 daN.m à 6 000 tr/min
Partie cycle : cadre périmétrique alu, fourche télescopique diam. 43 mm déb. 125 mm, mono-amortisseur AR déb. 125 mm, freins (option ABS) AV 2 disques diam. 320 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 265 mm / étrier 1 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 520 mm, chasse 94,6 mm / angle 26°2, hauteur de selle 800 mm (775/825 mm en option), réservoir 16 litres, poids à sec 177 kg / avec les pleins 199 kg
Performances : vitesse maxi (compteur) 220 km/h à 8 500 tr/min, conso moy. de l'essai 5,5 l./100 km
Triumph Street Triple
Moteur : 675 cm3, 4 temps, 3 cylindres en ligne, alésage 74 mm x course 52,3 mm, refroidi par eau, 2 arbres à came en tête, 4 soup./cyl., injection électronique, boîte 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance : 106 ch. (78,2 kW) à 11 850 tr/min, couple 6,8 daN.m (6,5 mkg) à 9 750 tr/min
Partie cycle : cadre en fonderie d'aluminium, fourche téléscopique inversée diam 41 mm non réglable, déb. 115 mm, mono amortisseur AR déb. 124,5 mm réglable en précontrainte et détente, frein AV étriers 2 pistons, 2 disques diam 310 mm - AR étrier 1 piston / disque diam. 220 mm, ABS en option, pneus AV 120/70 -17 - AR 180/55-17
Gabarit : empattement 1 410 mm, chasse 95 mm / angle 23,4°, hauteur de selle 820 mm, réservoir 17,4 litres, poids tous pleins faits vérifiés 186,6 kg
Performances : vitesse maxi + de 230 km/h (compteur), consommation moyenne de l'essai 6,1 l/100 km
Yamaha FZ8
Moteur : 779 cm3, 4 temps, 4 cylindres en ligne, alésage 68 mm x course 53,6 mm, refroidi par eau, 2 arbres à came en tête, 4 soup./cyl., injection électronique, boîte 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance : 106 ch. (78,2 kW) à 10 389 tr/min, couple 7,84 daN.m à 8 456 tr/min
Partie cycle : cadre type deltabox en aluminium, fourche téléscopique inversée diam 43 mm réglable en précharge et détente, déb. 130 mm, mono amortisseur AR réglable en précontrainte et détente, déb 130 mm, frein AV étriers 4 pistons, 2 disques diam 310 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 267 mm, ABS en option, pneus AV 120/70 -17 - AR 180/55-17
Gabarit : empattement 1 460 mm, chasse 109 / angle 25°, hauteur de selle 815 mm, réservoir 17 litres, poids tous pleins faits vérifiés 215,2 kg
Performances : vitesse maxi + de 230 km/h (compteur), consommation moyenne de l'essai 5,9 l/100
Yamaha MT-09
Moteur : 847 cm3, 4 temps, trois cylindres en ligne, alésage 78 mm x course 59,1 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 106,2 ch. à 10 000 tr/min, couple 8,3 daN.m à 8 500 tr/min
Partie cycle : cadre type diamant en alu coulé, fourche inversée / déb. 137 mm, mono amortisseur AR réglable en précontrainte / déb. 130 mm, freins (ABS) AV 2 disques diam. 298 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 245 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70-17 - AR 180/55-17
Gabarit : longueur 2 075 mm, largeur 815 mm, empattement 1 440 mm, chasse 103 mm / angle 25°, hauteur de selle 815 mm, garde au sol 135 mm, réservoir 14 litres, capacité d’huile 3,4 l, poids tous pleins faits 188 kg (ABS 191 kg), données constructeur, 189,6 kg vérifiés
Performances : vitesse maxi + 220 km/h, conso moyenne de l'essai 6,2 l./100 km
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Véritable phénomène, la Yamaha MT-09 nous a impressionnés lors de notre premier essai presse. Mais que vaut vraiment son 3-cylindres face à la concurrence des Triumph Street Triple 675, BMW F800R et Yamaha FZ8 en conditions réelles d'utilisation ? Voici le premier choc 2014 sur la Station avec mesures et vidéos exclusives !
Essai du millésime : > 2014
Publié le : 25-09-2013
Publié le : 25-09-2013
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Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8 : La vidéo Moto-Station
La nouvelle MT-09 est LE pari à haut risque du moment : avec son inédit 3-cylindres en ligne, ce roadster ambitionne de séduire un large public en cultivant une forte personnalité, mécanique, esthétique et ergonomique. Autant dire qu'il fallait oser s'y prendre de la sorte, car même si Yamaha n'en est pas à son coup d'essai (VMax, TMax, R1... ), la "Maximum Torque" 09 va retrouver contre elle le gratin d'une catégorie extrêmement agressive et bien en place.
A commencer évidemment par la Triumph Street Triple 675. Celle qui a réinventé le 3-cylindres populaire est une référence en termes d'agrément et de performances chez les roadsters sportifs midsize, mais ne démérite pas face à des cylindrées supérieures, le tout à un prix ciblé. C'est la concurrente n°1 de la MT-09, mais pas seulement. Car en matière de motorisation "originale", le bicylindre vertical de la BMW F800R se pose aussi comme une sacrée alternative à la MT-09. La BMW F800R est aussi une référence en matière de comportement routier et de polyvalence. Enfin, dans sa propre famille, la Yamaha MT-09 va retrouver sur son chemin la FZ8, dont le 4-cylindres en ligne vise le même programme, sur la route et sur les moquettes des concessions... vu qu'elles sont affichées au même prix !
Bref, concept inédit, trois concurrentes de taille - et d'autres que nous n'avons pu intégrer dans ce premier match - et catégorie de moto la plus vendue en France, voilà qui se pose comme un défi très relevé pour cette ambitieuse Yamaha MT-09. Comme d'habitude, la station a réuni tout ce beau monde pour un match impartial : impressions "on" et "off", diverses mesures et quelques centaines de kilomètres plus tard, voici tout ce qu'il faut savoir sur le 3-cylindres avant de se décider à l'acheter... ou non. Comparatif MT-09 inside !
A commencer évidemment par la Triumph Street Triple 675. Celle qui a réinventé le 3-cylindres populaire est une référence en termes d'agrément et de performances chez les roadsters sportifs midsize, mais ne démérite pas face à des cylindrées supérieures, le tout à un prix ciblé. C'est la concurrente n°1 de la MT-09, mais pas seulement. Car en matière de motorisation "originale", le bicylindre vertical de la BMW F800R se pose aussi comme une sacrée alternative à la MT-09. La BMW F800R est aussi une référence en matière de comportement routier et de polyvalence. Enfin, dans sa propre famille, la Yamaha MT-09 va retrouver sur son chemin la FZ8, dont le 4-cylindres en ligne vise le même programme, sur la route et sur les moquettes des concessions... vu qu'elles sont affichées au même prix !
Bref, concept inédit, trois concurrentes de taille - et d'autres que nous n'avons pu intégrer dans ce premier match - et catégorie de moto la plus vendue en France, voilà qui se pose comme un défi très relevé pour cette ambitieuse Yamaha MT-09. Comme d'habitude, la station a réuni tout ce beau monde pour un match impartial : impressions "on" et "off", diverses mesures et quelques centaines de kilomètres plus tard, voici tout ce qu'il faut savoir sur le 3-cylindres avant de se décider à l'acheter... ou non. Comparatif MT-09 inside !
BMW F800R : Encore originale, toujours aussi facile
Originale à sa sortie en 2009 (eh oui, déjà !), la BMW F 800 R l'est toujours en 2013 grâce à une ligne allongée et des coloris singuliers. Ici en version "racing stripes", elle présente une belle qualité de fabrication, même si la visserie Torx est parfois trop apparente. Toutefois, l'intégration des options (poignées chauffantes, ordinateur de bord) est impeccable, comme toujours chez BMW. Moralité, ce roadster fait sérieux, mature.
En selle, la F800R se distingue entre autres de la MT-09 par une position relativement allongée (un peu comme sur la Triumph Street Triple), des repose-pieds assez hauts pour préserver la garde au sol et un guidon aux extrémités tombantes comme la Yamaha FZ8. Pas aussi étroite que la Triumph ou la Yamaha MT-09, la F800R ménage tout de même le plus bel espace de vie à bord, que ce soit pour les grands ou les petits qui apprécieront une arcade à l'entrejambe toujours aussi bien travaillée chez BMW.
Le bicylindre parallèle délivre une sonorité moins métallique et sportive que les autres : là encore, la bourgeoise BMW se distingue. Dès la prise en mains, le twin très souple et le rayon de braquage très correct font de la BMW F 800 R une aussi bonne moto urbaine que la Yamaha FZ8. En outre, pour les dépannages en duo, la BMW reste la plus indiquée : elle seule possède des poignées passager de série et sa selle est la plus confortable du lot, à égalité avec celle de la FZ8.
En selle, la F800R se distingue entre autres de la MT-09 par une position relativement allongée (un peu comme sur la Triumph Street Triple), des repose-pieds assez hauts pour préserver la garde au sol et un guidon aux extrémités tombantes comme la Yamaha FZ8. Pas aussi étroite que la Triumph ou la Yamaha MT-09, la F800R ménage tout de même le plus bel espace de vie à bord, que ce soit pour les grands ou les petits qui apprécieront une arcade à l'entrejambe toujours aussi bien travaillée chez BMW.
Le bicylindre parallèle délivre une sonorité moins métallique et sportive que les autres : là encore, la bourgeoise BMW se distingue. Dès la prise en mains, le twin très souple et le rayon de braquage très correct font de la BMW F 800 R une aussi bonne moto urbaine que la Yamaha FZ8. En outre, pour les dépannages en duo, la BMW reste la plus indiquée : elle seule possède des poignées passager de série et sa selle est la plus confortable du lot, à égalité avec celle de la FZ8.
Ultra saine, la BMW ne peut lutter en moteur
Sur la route, l'empattement le plus long de la bande (1 520 mm) ou la présence du seul amortisseur de direction du comparatif participent sans doute au subtil mélange de maniabilité à basse vitesse, d'agilité dans le sinueux et de stabilité en ligne droite comme en courbe. La BMW F800R jouit d'une géométrie efficace et confortable : elle est facile et sûre.
La BMW est sans doute la plus reposante à emmener grâce à sa facilité générale et à sa position légèrement allongée qui offre le moins de prise au vent. C'est un avantage sur autoroute qui ferait presque oublier les vibrations du twin. En outre, il suffit d'aborder les mêmes nids de poule au guidon de la BMW puis de la Triumph par exemple pour comprendre que la bavaroise absorbe bien mieux les chocs.
En conduite sportive, sa partie cycle est donc bien au niveau des autres, mais c'est son moteur qui marque alors le pas. Avec 84 chevaux mesurés à la roue, la F800R en rend 20 aux autres. Ce qui se ressent immanquablement à l'accélération. En reprises, malgré 8,1 mkg de couple à la roue arrière - soit seulement 0,4 mkg de moins que la Yamaha MT-09 - la BMW F800R ne peut que s'incliner.
En outre, la forme de sa selle n'aide pas pour se déplacer à bord et le talon gauche bute parfois sur le coude de l'échappement. Dérangeant uniquement en conduite sportive, cela étant. L'ABS se déclenche également trop tôt en usage soutenu, surtout à l'arrière, quand le frein moteur ajoute à la décélération.
La BMW est sans doute la plus reposante à emmener grâce à sa facilité générale et à sa position légèrement allongée qui offre le moins de prise au vent. C'est un avantage sur autoroute qui ferait presque oublier les vibrations du twin. En outre, il suffit d'aborder les mêmes nids de poule au guidon de la BMW puis de la Triumph par exemple pour comprendre que la bavaroise absorbe bien mieux les chocs.
En conduite sportive, sa partie cycle est donc bien au niveau des autres, mais c'est son moteur qui marque alors le pas. Avec 84 chevaux mesurés à la roue, la F800R en rend 20 aux autres. Ce qui se ressent immanquablement à l'accélération. En reprises, malgré 8,1 mkg de couple à la roue arrière - soit seulement 0,4 mkg de moins que la Yamaha MT-09 - la BMW F800R ne peut que s'incliner.
En outre, la forme de sa selle n'aide pas pour se déplacer à bord et le talon gauche bute parfois sur le coude de l'échappement. Dérangeant uniquement en conduite sportive, cela étant. L'ABS se déclenche également trop tôt en usage soutenu, surtout à l'arrière, quand le frein moteur ajoute à la décélération.
Bilan : En attendant le moteur de la Nuda ?
Si vous ne recherchez pas les performances ultimes ou des sensations exubérantes, et misez avant tout sur la polyvalence, la BMW F800R est faite pour vous. Quotidien urbain, balade en duo, voyage, petite arsouille : la F800R répond toujours à l'appel. Restent des performances globales parfois en retrait : la Triumph Street Triple la domine sur les routes sinueuses bien revêtues, la Yamaha MT-09 l'écrase côté moteur...
Moralité, la BMW ne peut lutter sur le chapitre sportif et pour, avoir une belle F800R toute équipée, il faut bien sûr recourir aux packs d'options. BMW trouvera peut-être la solution en lui greffant le moteur de 900 cm3 de la Nuda, qui va bientôt disparaître. En 2015, qui sait...
Moralité, la BMW ne peut lutter sur le chapitre sportif et pour, avoir une belle F800R toute équipée, il faut bien sûr recourir aux packs d'options. BMW trouvera peut-être la solution en lui greffant le moteur de 900 cm3 de la Nuda, qui va bientôt disparaître. En 2015, qui sait...
BMW F800R : à partir de 8 500 € (9 175 € en pack Dynamic), 538 ventes de janvier à fin août 2013
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Triumph Street Triple : La classe britannique
Bien qu'ayant abandonné ses optiques rondes chromées et ses pots sous la selle en 2013, la Triumph Street Triple n'en conserve pas moins une allure très soignée. La finition est difficile à critiquer pour une moto vendue moins de 8 000 € sans ABS. Certes, la Yamaha MT-09 est au même prix malgré ses 172 cm3 supplémentaires et des équipements supérieurs - comme les étriers radiaux -, mais globalement, la Triumph Street Triple reste un must.
À l'oeil, on devine que la 675 reste la plus légère du lot : le plus court empattement (1 410 mm) va de pair avec les 186,6 kg mesurés tous pleins faits, soit 28,6 kg de moins que la Yamaha FZ8... mais seulement 3 kg de moins que l'étonnante Yamaha MT-09. Si elle braque mieux qu'avant, la Triumph Street Triple souffre toujours de ce handicap en ville. Pour le reste, l'anglaise reste un monstre d'agrément.
Son trois cylindres possède un coffre remarquable à tous les régimes, une souplesse digne d'un quatre cylindres, une boîte à air mélodieuse et une injection superbement calibrée qui n'engendre pas d'à-coup. En face, la Yamaha MT-09 peut en prendre de la graine, de même pour la sélection qui reste plus agréable sur la Triumph (mais toujours un poil ferme au quotidien). Côté agrément et charme donc, le street triple britton a encore son mot à dire face au trois-cylindres nippon.
À l'oeil, on devine que la 675 reste la plus légère du lot : le plus court empattement (1 410 mm) va de pair avec les 186,6 kg mesurés tous pleins faits, soit 28,6 kg de moins que la Yamaha FZ8... mais seulement 3 kg de moins que l'étonnante Yamaha MT-09. Si elle braque mieux qu'avant, la Triumph Street Triple souffre toujours de ce handicap en ville. Pour le reste, l'anglaise reste un monstre d'agrément.
Son trois cylindres possède un coffre remarquable à tous les régimes, une souplesse digne d'un quatre cylindres, une boîte à air mélodieuse et une injection superbement calibrée qui n'engendre pas d'à-coup. En face, la Yamaha MT-09 peut en prendre de la graine, de même pour la sélection qui reste plus agréable sur la Triumph (mais toujours un poil ferme au quotidien). Côté agrément et charme donc, le street triple britton a encore son mot à dire face au trois-cylindres nippon.
La reine du billard sinueux
C'est avant tout du côté des performances brutes que le match tourne à l'avantage de la MT-09, notamment des reprises où la Yamaha parvient à dominer notre Street Triple 675 de presse qui, soit dit en passant, pédalait pourtant très fort... En mode B (soft), la Yamaha peinait à distancer la Triumph, c'est dire si la 675 reste performante, malgré son handicap de cylindrée. Néanmoins, dès que le revêtement s'y prête et que la route devient tortueuse, l'agrément et le potentiel sportif de la Triumph font mouche.
Légère et dotée d'une ergonomie assez similaire à celle de la BMW (léger appui sur le guidon, repose-pieds hauts, étroitesse appréciable), la Street Triple 675 présente le train avant le plus précis du comparatif. Triumph a savamment calculé la résistance à la torsion de son châssis comme le travail des trains roulants. Résultat : la Street Triple 675 rassure en entrée de courbe, se cale superbement sur l'angle et ressort avec brio grâce à la progressivité de son moteur.
Sur un tracé de course de côte que nous affectionnons tant, la 675 a donné des ailes à tout le monde. Près de 90 % du temps, cette moto est un bonheur à rouler. Les 10 % restant en raison des petites vibrations dans les repose-pieds, du sifflement caractéristique de son trois pattes qui agace certains, de sa (toujours) trop grande fermeté de suspension. Au final, bien peu de choses.
Légère et dotée d'une ergonomie assez similaire à celle de la BMW (léger appui sur le guidon, repose-pieds hauts, étroitesse appréciable), la Street Triple 675 présente le train avant le plus précis du comparatif. Triumph a savamment calculé la résistance à la torsion de son châssis comme le travail des trains roulants. Résultat : la Street Triple 675 rassure en entrée de courbe, se cale superbement sur l'angle et ressort avec brio grâce à la progressivité de son moteur.
Sur un tracé de course de côte que nous affectionnons tant, la 675 a donné des ailes à tout le monde. Près de 90 % du temps, cette moto est un bonheur à rouler. Les 10 % restant en raison des petites vibrations dans les repose-pieds, du sifflement caractéristique de son trois pattes qui agace certains, de sa (toujours) trop grande fermeté de suspension. Au final, bien peu de choses.
Bilan : Non, la Street Triple n'est pas larguée
Les responsables de Triumph France l'avouent : l'arrivée de la Yamaha MT-09 les inquiète. Et pour cause : version R comprise, la Street Triple représente un gros tiers des ventes de la marque anglaise en France. Qu'ils se rassurent, la 675 a encore de beaux jours devant elle.
Belle, "classe", vivante, très efficace en conduite sportive, pleine d'agrément en balade dynamique, la Street Triple reste un must incontournable dans la catégorie. Mais l'étonnante Yamaha MT-09, aussi légère que punchy, va évidemment lui faire de l'ombre. En juin dernier, lors de notre comparatif des roadsters sportifs, nous nous demandions à quand une version 800 cm3 de la Street Triple. L'arrivée de la MT-09 pourrait bien accélérer le mouvement...
Belle, "classe", vivante, très efficace en conduite sportive, pleine d'agrément en balade dynamique, la Street Triple reste un must incontournable dans la catégorie. Mais l'étonnante Yamaha MT-09, aussi légère que punchy, va évidemment lui faire de l'ombre. En juin dernier, lors de notre comparatif des roadsters sportifs, nous nous demandions à quand une version 800 cm3 de la Street Triple. L'arrivée de la MT-09 pourrait bien accélérer le mouvement...
Triumph Street Triple 675 : à partir de 7 990 € (8 390 € avec l'ABS), 1 850 ventes de janvier à fin août 2013
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Yamaha FZ8 : Une maturité... suffisante ?
La Yamaha FZ8 va continuer sa carrière aux côtés de la MT-09, même si Yamaha Motor France va rentrer plus de Fazer8 que de FZ8 pour 2014 pour laisser de l'air au roadster trois cylindres. Et pour 2013, la petite soeur de la FZ1 a reçu une mise à jour technique (échappement, et surtout suspensions réglables). De fait, elle est enfin à maturité.
Certes, côté ligne, la FZ8 prend une claque. Elle était déjà classique à sa sortie, elle n'en devient que plus passe-partout en 2014, même si elle reste une belle moto, bien équipée, avec son cadre alu et sa peinture matte. De toutes nos motos réunies, la Yamaha FZ8 est sans doute la plus "basique" et en tout cas la plus facile à cerner. Pour peu que l'on ait essayé les motos récentes, on trouve immédiatement ses marques au guidon de la FZ8.
Commandes évidentes, mécanique très souple et docile - contrairement à la MT-09 qui peut délester sa roue avant sur un simple malentendu pilote / poignée de gaz... -, bon rayon de braquage : la Yamaha FZ8 s'adresse au plus grand nombre pour peu que l'on ait assez de muscles pour bouger ses 215,2 kg tous pleins faits. Certes, la sélection de la boîte reste peu agréable (car sonore au passage de la première, génératrice d'à-coups et globalement ferme), mais la FZ8 reste une bonne compagne du quotidien.
Certes, côté ligne, la FZ8 prend une claque. Elle était déjà classique à sa sortie, elle n'en devient que plus passe-partout en 2014, même si elle reste une belle moto, bien équipée, avec son cadre alu et sa peinture matte. De toutes nos motos réunies, la Yamaha FZ8 est sans doute la plus "basique" et en tout cas la plus facile à cerner. Pour peu que l'on ait essayé les motos récentes, on trouve immédiatement ses marques au guidon de la FZ8.
Commandes évidentes, mécanique très souple et docile - contrairement à la MT-09 qui peut délester sa roue avant sur un simple malentendu pilote / poignée de gaz... -, bon rayon de braquage : la Yamaha FZ8 s'adresse au plus grand nombre pour peu que l'on ait assez de muscles pour bouger ses 215,2 kg tous pleins faits. Certes, la sélection de la boîte reste peu agréable (car sonore au passage de la première, génératrice d'à-coups et globalement ferme), mais la FZ8 reste une bonne compagne du quotidien.
Bien creuse face aux trois pattes...
Sur la route, la Yamaha FZ8 met en avant la sérénité de sa conduite. Bien posée sur ses trains roulants, elle offre une excellente tenue de cap alors que ses nouvelles suspensions lui apportent plus de précision sur bon ou mauvais revêtement. Elle absorbe bien mieux les chocs que la Triumph Street Triple par exemple et son train avant semble soudé au sol alors que la nouvelle MT-09 se montre nettement plus légère de l'avant. Alors, bonne à marier la FZ8 ?
Presque, car très vite son quatre-cylindres creux à mi-régime pénalise l'agrément comme les reprises. Un poids lourd à dépasser en sixième à 90 km/h ? On tombe un rapport. Des épingles à l'horizon ? Pour rester au contact des trois-cylindres, il faut faire hurler la FZ8 au-delà de 7 000 tr/min. Et dès que le rythme augmente, le poids plus élevé rappelle à l'ordre.
La FZ8 demande plus de muscle pour resserrer le point de corde, elle met plus de temps pour avaler les pif-paf, mais au moins, son comportement général homogène rassure. En outre, le creux à mi-régime est suivi d'une allonge assez explosive qui s'exprime à plein au travers de la boîte à air. Les fans de quatre-cylindres sportifs apprécieront.
Presque, car très vite son quatre-cylindres creux à mi-régime pénalise l'agrément comme les reprises. Un poids lourd à dépasser en sixième à 90 km/h ? On tombe un rapport. Des épingles à l'horizon ? Pour rester au contact des trois-cylindres, il faut faire hurler la FZ8 au-delà de 7 000 tr/min. Et dès que le rythme augmente, le poids plus élevé rappelle à l'ordre.
La FZ8 demande plus de muscle pour resserrer le point de corde, elle met plus de temps pour avaler les pif-paf, mais au moins, son comportement général homogène rassure. En outre, le creux à mi-régime est suivi d'une allonge assez explosive qui s'exprime à plein au travers de la boîte à air. Les fans de quatre-cylindres sportifs apprécieront.
Bilan : Rapport poids / puissance juste juste
Techniquement, la Yamaha FZ8 est assez proche de tous les roadsters sportifs de la dernière décennie, de la Kawasaki Z 1000 première génération à la Yamaha FZ1. En outre, sa base mécanique de 1 000 cm3 ne l'avantage pas sur la balance.
De fait, en termes de rapport poids/puissance, elle est dépassée par la nouvelle vague et notamment sa cousine MT-09 qui se montre bien plus "pêchue" et fun à piloter. Yamaha a replacé la FZ8 au tarif de la nouvelle venue. Suffisant pour sauver la carrière de cette moto finalement aboutie ? L'exercice 2014 nous le dira.
De fait, en termes de rapport poids/puissance, elle est dépassée par la nouvelle vague et notamment sa cousine MT-09 qui se montre bien plus "pêchue" et fun à piloter. Yamaha a replacé la FZ8 au tarif de la nouvelle venue. Suffisant pour sauver la carrière de cette moto finalement aboutie ? L'exercice 2014 nous le dira.
Yamaha FZ8 : à partir de 7 799 €, (8 399 € avec l'ABS), 1 779 ventes de janvier à fin août 2013
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Yamaha MT-09 : Coup d'essai, coup de maître !
Il suffit de poser la Yamaha MT-09 aux côtés des autres pour comprendre que c'est bien elle la nouveauté 2014... quitte à faire polémique avec son design tranché. Il y a ceux qui aiment, et les autres. Au moins, Yamaha revient enfin à un style affirmé. Côté fabrication et finition, le bon côtoie le moins bon : un bel ensemble cadre/bras oscillant en aluminium moulé sous pression, un aspect fouillis autour du tableau de bord.
La MT-09 continue de se démarquer côté ergonomie, avec une finesse à l'entrejambe remarquable, qui permet de poser les pieds à plat dès 1,70 m. Le buste est plus relevé que sur nos autres motos du fait d'un guidon droit et large façon gros trail. Par contre, les jambes sont un poil repliées et les repose-pieds plus reculés que sur les autres. Mais globalement, l'ergonomie de la Yamaha MT-09 très soft en facilite la prise en mains, tout le monde y aura trouvé son compte.
Sans (mauvaise) surprise, avec seulement 3 kilos de plus que la Triumph (189,6 kg mesurés tous pleins faits), la MT-09 est redoutable en ville : légèreté, centre de gravité bas, rayon de braquage assez court, position surélevée dominante... quelle efficacité ! Mais côté agrément cette fois, c'est une autre histoire.
Sur la MT-09, le "filet de gaz" est difficile à trouver et les à-coups nombreux même si Yamaha Motor France avait pris soin de détendre la chaîne (trop tendue lors de la présentation presse). Pour ne rien arranger, la sélection est assez sèche et le tout début de course du levier de frein trop brusque. À peaufiner, moins pour le pilote confortablement installé d'ailleurs que pour le passager juché sur une belle planche à pain.
La MT-09 continue de se démarquer côté ergonomie, avec une finesse à l'entrejambe remarquable, qui permet de poser les pieds à plat dès 1,70 m. Le buste est plus relevé que sur nos autres motos du fait d'un guidon droit et large façon gros trail. Par contre, les jambes sont un poil repliées et les repose-pieds plus reculés que sur les autres. Mais globalement, l'ergonomie de la Yamaha MT-09 très soft en facilite la prise en mains, tout le monde y aura trouvé son compte.
Sans (mauvaise) surprise, avec seulement 3 kilos de plus que la Triumph (189,6 kg mesurés tous pleins faits), la MT-09 est redoutable en ville : légèreté, centre de gravité bas, rayon de braquage assez court, position surélevée dominante... quelle efficacité ! Mais côté agrément cette fois, c'est une autre histoire.
Sur la MT-09, le "filet de gaz" est difficile à trouver et les à-coups nombreux même si Yamaha Motor France avait pris soin de détendre la chaîne (trop tendue lors de la présentation presse). Pour ne rien arranger, la sélection est assez sèche et le tout début de course du levier de frein trop brusque. À peaufiner, moins pour le pilote confortablement installé d'ailleurs que pour le passager juché sur une belle planche à pain.
Du couple à revendre, un train avant à comprendre
Cinq kilomètres suffisent pour prendre la force du trois-cylindres nippon en pleine poire ! Certes, la Yamaha MT-09 tire avantage de ses 172 cm3 de plus que la Triumph, ce qui n'est pas rien. Néanmoins, ce moteur est une vraie réussite.
Souple, il sait reprendre très bas comme les autres, mais sans le côté suave du bloc anglais. Vif, le MT-09 monte en régime plus rapidement que tous les autres et tire clairement sur les bras dès 4 000 tr/min où il dispose déjà de 8 mkg de couple ! Puissant enfin, car même - plus ou moins - bridé, ce bloc offre une allonge plus que suffisante avant de devoir couper.
Résultat : la MT-09 domine toutes les autres en reprises et accélérations, seule la Triumph parvenant parfois à rester au contact. Globalement plus vif que l'anglais, le japonais est également plus silencieux, mais délivre sa puissance et son couple plus brutalement. Il faut donc utiliser la cartographie en mode B pour trouver du moelleux lors des modulations de l'accélérateur.
La Yamaha MT-09 surprend également en partie-cycle. Au tout début, son agilité exacerbée et ses suspensions souples (la fourche surtout, qui débat sur 137 mm contre 110 mm sur la Triumph) imposent de la réserve. En usage sportif - auquel le moteur invite constamment - la MT-09 souffre d'un transfert de masses très marqué, et du relatif manque de feeling du train avant.
La légèreté ne fait donc pas tout, et il nous a fallu apprendre à placer la MT-09 pour en tirer la quintessence. Il est possible que l'ergonomie, qui ne permet pas de charger le train avant comme sur la Triumph ou la BMW, soit également responsable de ce comportement légèrement volage. Si la Street Triple se cale d'elle-même sur l'angle, la MT-09 demande des appuis fins et de ne surtout pas s'agripper au guidon.
Du coup, en pilotage sportif, la Yamaha MT-09 exige du "bagage technique", certains lui grefferont peut-être un amortisseur de direction. Mais en contrepartie, en conduite enroulée rapide, cette moto devient géniale grâce à son agilité diabolique et les relances addictives de son moteur qui pousse partout, tout le temps... D'ailleurs, rançon de son rapport poids/couple et de sa position de conduite sur l'arrière, la Yamaha MT-09 détrône la Street Triple en matière de roue arrière !
Souple, il sait reprendre très bas comme les autres, mais sans le côté suave du bloc anglais. Vif, le MT-09 monte en régime plus rapidement que tous les autres et tire clairement sur les bras dès 4 000 tr/min où il dispose déjà de 8 mkg de couple ! Puissant enfin, car même - plus ou moins - bridé, ce bloc offre une allonge plus que suffisante avant de devoir couper.
Résultat : la MT-09 domine toutes les autres en reprises et accélérations, seule la Triumph parvenant parfois à rester au contact. Globalement plus vif que l'anglais, le japonais est également plus silencieux, mais délivre sa puissance et son couple plus brutalement. Il faut donc utiliser la cartographie en mode B pour trouver du moelleux lors des modulations de l'accélérateur.
La Yamaha MT-09 surprend également en partie-cycle. Au tout début, son agilité exacerbée et ses suspensions souples (la fourche surtout, qui débat sur 137 mm contre 110 mm sur la Triumph) imposent de la réserve. En usage sportif - auquel le moteur invite constamment - la MT-09 souffre d'un transfert de masses très marqué, et du relatif manque de feeling du train avant.
La légèreté ne fait donc pas tout, et il nous a fallu apprendre à placer la MT-09 pour en tirer la quintessence. Il est possible que l'ergonomie, qui ne permet pas de charger le train avant comme sur la Triumph ou la BMW, soit également responsable de ce comportement légèrement volage. Si la Street Triple se cale d'elle-même sur l'angle, la MT-09 demande des appuis fins et de ne surtout pas s'agripper au guidon.
Du coup, en pilotage sportif, la Yamaha MT-09 exige du "bagage technique", certains lui grefferont peut-être un amortisseur de direction. Mais en contrepartie, en conduite enroulée rapide, cette moto devient géniale grâce à son agilité diabolique et les relances addictives de son moteur qui pousse partout, tout le temps... D'ailleurs, rançon de son rapport poids/couple et de sa position de conduite sur l'arrière, la Yamaha MT-09 détrône la Street Triple en matière de roue arrière !
Bilan : Roadster du futur ou futur du roadster ?
Non contente de faire parler d'elle avec son physique décalé, la nouvelle Yamaha MT-09 annonce peut-être un tournant dans la production moto. Et si le futur des roadsters c'était ça, une moto "de plateforme" vouée à évoluer au gré des déclinaisons ?
Son ergonomie hybride le laisse clairement penser et la variante trail n'est sans doute pas loin. De même que les sportifs qui voudront plus de précision en conduite sportive patienteront peut-être jusqu'à l'arrivée d'une possible version R.
Néanmoins, si la MT-09 n'est pas meilleure qu'une BMW F800R au quotidien ou qu'une Triumph Street Triple sur un tracé sportif, elle se singularise nettement à la conduite de tout ce que compte la catégorie. Déjà très prometteuse en l'état, elle n'a pas fini de faire parler d'elle, c'est certain.
Son ergonomie hybride le laisse clairement penser et la variante trail n'est sans doute pas loin. De même que les sportifs qui voudront plus de précision en conduite sportive patienteront peut-être jusqu'à l'arrivée d'une possible version R.
Néanmoins, si la MT-09 n'est pas meilleure qu'une BMW F800R au quotidien ou qu'une Triumph Street Triple sur un tracé sportif, elle se singularise nettement à la conduite de tout ce que compte la catégorie. Déjà très prometteuse en l'état, elle n'a pas fini de faire parler d'elle, c'est certain.
Yamaha MT-09 : à partir de 7 799 € (8 399 € avec l'ABS)
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BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : Notre notation
F800R | Street Triple | FZ8 | MT-09 | |
Moteur : | ||||
Agrément | ||||
Performances | ||||
Partie cycle : | ||||
Tenue de cap | ||||
Agilité | ||||
Freinage | ||||
Vie à bord : | ||||
Ergonomie | ||||
Haut. selle | ||||
Confort | ||||
Duo | ||||
Conso : | ||||
Fabrication | ||||
Equipement | ||||
Prix | ||||
Total | 43 | 48 | 42 | 48 |
Podium | 3 | 4 |
Nous avons vu des similitudes lors de ce comparatif entre la nouvelle Yamaha MT-09 et la KTM 690 Duke : ergonomie soft, position droite et assez en arrière, caractère punchy, joueur et ultra léger. Mais nous n'avons pas retenu la KTM, qui aurait perdu d'avance ce match du fait de son moteur monocylindre logiquement moins puissant.
La Benelli TNT 899, en revanche, y aurait eu sa place, mais l'italo-chinoise n'offre sans doute pas la même agilité. La MV Agusta Brutale est également une concurrente désignée même si, compte tenu de l'ergonomie et du caractère joueur pour la ville et la route, la future MV Agusta Rivale promet d'être autrement plus indiquée comme concurrente à la nouvelle Yamaha MT-09.
La Benelli TNT 899, en revanche, y aurait eu sa place, mais l'italo-chinoise n'offre sans doute pas la même agilité. La MV Agusta Brutale est également une concurrente désignée même si, compte tenu de l'ergonomie et du caractère joueur pour la ville et la route, la future MV Agusta Rivale promet d'être autrement plus indiquée comme concurrente à la nouvelle Yamaha MT-09.
Read more at http://www.moto-station.com/article17146-yamaha-mt-09-vs-triumph-street-triple-675-vs-bmw-f-800-r-vs-yamaha-fz8-le-comparatif-2014.html#x4KXb8Qehfdqgrzy.99
BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : Nos avis subjectifs
Mehdi
Rédacteur en chef des Stations, roule en Suzuki GSX-R 750 de 2001 à peine rodée (78 000 km...)
Mon classement : 1 - Yamaha MT-09, 2 - Triumph Street Triple, 3 et 4 - Les deux autres
Moi, il me plaît le look de la MT-09. Je sais, je suis une exception... Certes, en statique on a l'impression d'avoir oublié son GPS sur son support. Vraiment mal intégré ce bloc compteur : la faute à Paulo ? Le bloc phare est quelconque, mais finalement j'apprécie sa ligne ramassée et épurée, l'instrumentation décalée, lisible et bien fournie et le feu arrière minimaliste qui lui donne une belle signature visuelle.
Le cadre en fonderie d'aluminium est parfaitement réalisé, le moteur CP3 qui y est suspendu expose de beaux carters et la ligne d'échappement est également, à mon sens, très séduisante. Avec un petit silencieux kivabien, son style sera encore plus soigné - et le son qui en émanera plus impressionnant, sans aucun doute.
Je lui trouve également d'autres qualités en dynamique, comme la position de conduite un rien typée supermotard mais confortable, avec une belle hauteur de selle et un guidon droit. Quand à son trois cylindres, il est simplement démoniaque. Prime à la nouveauté me concernant donc : belle performance de Yam, vraiment. Reste maintenant à peaufiner l'arrivée des watts à la poignée de gaz et à durcir la fourche. Car si, en balade, la partie-cycle s'avère correcte, en mode arsouille, c'est la Triumph Street Triple qui prend les devants.
Dans les enchainements l'Anglaise est la plus saine, rivée au sol avec ses suspattes à l'accord parfait. Si on multiplie les passages pour cerner le fonctionnement de la Yamaha (position, ruades du trois-cylindres, train avant vif...), sur la Street on est de suite à la maison. En revanche pour ce qui est du freinage musclé et du gros grip des pneumatiques, les deux trois pattes du comparo se valent.
A côté des ces deux là, BMW F800R et Yamaha FZ8 sont bien peu fades. Descendant de 3 cylindres pleins partout, on peine en effet à cravacher la Yam dans les tours suivant son gros creux à mi-régime. Quant à l'allemande, son manque de coffre la pénalise indéniablement. Pourtant, ces belles motos restent de très bonnes machines, avec une polyvalence d'utilisation matérilaisée par la superbe allonge de la FZ8, et la partie cycle ultra équilibrée pour la BMW. Si nous n'avions retenu que l'aspect roulage tranquille sur ce comparo, nul doute qu'elles auraient figuré aux avant-postes…
Christophe
Rédacteur moto et scooter des Stations, roule en Honda Transalp
Mon classement : 1 - BMW F800R, 2 - Triumph Street Triple, 3 - Yamaha MT-09, 4 - Yamaha FZ8
Vous connaissez la réplique du Père Noël est une ordure : "Thérèse n'est pas moche, elle n'a pas un physique facile" ? Eh bien c'est à cela que je pense quand je regarde la Yamaha MT-09. Trêve de plaisanterie, il faut savoir balayer devant sa porte : quand on roule en Transalp, on se doit de la fermer sur l'esthétique des motos...
N'empêche que la MT-09 ne me plaît pas plus que cela côté design, même si les ingénieurs ont bossé dur. Pour moi, les plus beaux roadsters actuels sont la Ducati Monster 1100 Evo, la Triumph Street Triple R, pourquoi pas une BMW R1200R ou une Honda CB1000R, à la limite. Là, le look Transformers, j'y arrive pas. Peut-être que si Megan Fox m'expliquait le bien fondé de ces courbes...
Pour en revenir à mon classement, j'ai placé la BMW première car elle apporte plus de polyvalence que les autres. Elle peut cumuler les casquettes, et c'est tendance aujourd'hui. Entre les trajets quotidiens et les moments d'éclate, elle se débrouille toujours bien. Et puis, je ne pense pas que ce soit une moto dont on se lasse vite.
En deuxième, la Triumph Street Triple qui reste une valeur sûre de cette famille. Elle est toujours aussi géniale en conduite sportive comme en agrément, et ce, malgré sa cylindrée de seulement 675 cm3. Et puis, le millésime 2013 lui a apporté une meilleure balance entre agilité et stabilité. Du coup, elle est superbe à piloter.
La Yamaha MT-09 arrive en troisième grâce à son moteur exubérant et son caractère fun, mais les lacunes d'agrément sont trop nombreuses. Par contre, j'imagine que je vais adorer la version trail qui aura corrigé certaines failles. Vivement 2015 ?
En dernier, je place la Yamaha FZ8. Une bonne moto, homogène, mais qui ressemble tellement à plein d'autres finalement. Si je devais changer de moto et en choisir une des celle-ci, je ne prendrais pas la FZ8, car j'aurais peur de ne jamais être dépaysé au guidon, et la moto, c'est aussi l'évasion.
Arnaud
Responsable du tout terrain des Staions, s'aventure sur bitume avec la plus grande circonspection.
Mon classement : 1 - Triumph Street Triple, 2 - Yamaha FZ8, 3 - Yamaha MT-09, 4 - BMW F800R
La Triumph Street Triple, c'est de la vie avec du concentré d'adrénaline dedans ! Une moto complètement déraisonnable, mais qu'est ce que c'est bon de l'entendre chanter. Taillée pour attaquer, elle se fait également rassurante dans de nombreuses situations. Et côté performances, elle semble encore bien à la page ! Reste que le bruit de turbine permanent, faut aimer...
Après l'euphorie anglaise, je reviendrai la raison avec la Yamaha FZ8. C'est vrai qu'elle est un peu lourde - avec un poids qui semble haut perché - et pénalisée en termes de vivacité. Mais cette moto est reposante pour son pilote et plutôt naturelle à prendre en main. Bon le moulin est à la peine à bas et mi-régime : on sent qu'il manque un petit quelque chose pour s'extirper plus efficacement des virages serrés. Mais une fois passés les 7 000 tr/min, l'effet KissCool débarque : elle pousse sacrément fort la bête... et ça dure longtemps !
La Yamaha MT-09 complète mon Top 3, mais elle aurait très bien pu finir seconde tant le trois cylindres Yamaha offre des performances semblables à celui de la Triumph. Hélas, la MT impose un certain mode d'emploi . Le filet de gaz n'est pas optimal pour enrouler à bas régime et la roue avant n'a qu'une envie, décoller de la route... Habitué aux motos à tétines parée pour les bains de boue, je me suis un peu plus senti chez moi sur la MT-09. La moto est fine et son ergonomie est la plus proche du tout terrain : je me suis surpris en position debout à impulser pour cabrer ou même pour faire des sauts dès que l'occasion se présentait. Redoutable pour le gymkhana urbain, donc, mais pas forcément idéale pour tailler la route.
Enfin, la BMW F800R est à mon sens l'opposé de la M-T09 : rien de bien excitant, un châssis un peu pataud, un moteur mollasson... mais on avalerait bien plus volontiers les kilomètres à son guidon. Il faut dire que, si le moteur manque un peu de pêche, sa rondeur est très appréciable. Et la partie-cycle est un rail qui encaisse tout avec une sérénité exemplaire. Mauvaise note par contre à l'ABS arrière qui déclenche vraiment beaucoup trop tôt.
Bertrand
Photographe des comparatifs MS, éminent roule-toujours en flat-twin bavarois.
Mon classement : 1 - Triumph Street Triple, 2 - Yamaha MT-09, 3 - BMW F800R, 4 - Yamaha FZ 8
Ça faisait longtemps que l'on attendait de voir un constructeur japonais tenter de détrôner l'épouvantail Triumph Street Triple. Tout d'abord pour espérer lui tailler des croupières, la cure d'amaigrissement était impérative. Premier bon point pour la Yamaha MT-09 lors du rituel de la pesée : la Yamaha ne rend que 3 kg à l'anglaise pour 172 cm3 de plus. Le challenge est largement relevé.
Ensuite le moulbif devait s'approcher de la référence britannique. Second bon point pour le Yam entrevu lors du passage au banc et confirmé au roulage : c'est un vrai trois cylindres de caractère, bien rempli et très coupleux. Du coup, il est vraiment dommage que la ligne de la MT-09 soit à mes yeux si banale.
Pour ce qui est de la partie-cycle, nous avons notre propre juge de paix : un spot course de côte en Picardie. Tout d'abord, la Street Triple se révèle agile, précise ,rageuse en sortie de courbe et bonne freineuse. Mais ça, on le savait déjà. À son guidon, la tentation d'aller toujours plus loin est bien réelle, le tout avec une bonne marge de sécurité.
La MT-09 tient la corde, mais sa partie-cycle manque un peu de rigidité dés que le rythme s'élève avec un train avant un peu plus flou. Cependant, son moteur est un vrai régal, une vraie réussite.
Face à ces deux avions, la BMW prend un vrai coup de vieux avec son moteur en retrait et son ABS arrière insupportable qui déclenche immédiatement. Il lui reste quand même de sérieux arguments avec sa partie-cycle au top.
Quant à la Yamaha FZ8, c'est une belle machine, excellemment finie mais son quatre cylindres manque de caractère et la sortie de courbe est révélatrice : trop à l'arrêt avec un poids pour le coup hors catégorie face à ses concurrentes. Lui reste cependant son homogénéité.
Au final, la Triumph Street Triple s'impose à mes yeux, mais bravo à Yamaha, qui propose une vraie nouveauté, certes perfectible, mais qui pourrait dans un proche avenir se rapprocher encore un peu plus de la référence Triumph.
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BMW F 800 R vs Triumph Street Triple vs Yamaha FZ8 vs Yamaha MT-09 : A retenir
Comme toujours, après avoir les motos sur la route, nous les soumettons à divers ateliers techniques : pesée vérifiée, passage au banc, relevée de consommation en comparaison directe, revue de détails...
Le verdict du banc
Le principal affrontement de notre comparatif opposait la Triumph et la Yamaha. Un vrai duel de trois cylindres en ligne ! Certes, avec 847 cm3 pour la Yamaha MT-09 contre 675 cm3 pour la Triumph Street Triple, l'écart de cylindrée est non négligeable. Cela se ressent alors sur le banc de puissance, puisque la nouvelle MT-09 (courbes vertes) domine assez outrageusement la concurrence.
Côté couple, déjà, elle se place au-dessus de la mêlée. Elle toise également la Triumph dont les courbes (rouges) présentent une allure assez similaire, mais qui ne peut lutter malgré une allonge plutôt remarquable pour une moto censée être bridée à 106 chevaux. On a déjà vu des Triumph Street Triple plus légales...
C'est à peu près le seul avantage de la Triumph face à la Yamaha MT-09 qui coupe assez brutalement son élan à 10 000 tr/min par un bridage électronique (s'il s'agissait d'une cale, la courbe se serait aplanie lentement). Néanmoins, même bridée à 106 ch (112 ch. ici), le caractère reste entier et acheter le boîtier ECU libre ne servira à rien.
Derrière, on retrouve des courbes à l'allure connue : une BMW F800R (courbes jaunes) qui joue les yoyo avec un creux sensible vers 4 500 tr/min qui est compensé en partie par un regain de puissance dans cette zone, ce qui fait que la moto ne peine pas tant que ça lors des reprises. Ou tout du moins, elle le cache bien.
Enfin, la Yamaha FZ8 (courbes bleues) présente un creux bien visible vers 5 500 tr/min et qui se ressent nettement sur la route, avant de repartir vers une allonge assez rageuse, typique des quatre cylindres en ligne sportifs. Ce qui confère des performances honorables à la lourde Yamaha FZ8 quand on lui tire dedans.
Puissance et couple relevés au vilebrequin (norme CE95/1)
BMW F800R (courbes jaunes) : 92,2 ch à 8631 tr/min, 8,8 mkg à 5942 tr/min
Triumph Street Triple (courbes rouges) : 113 ch à 12490 tr/min, 7,2 mkg à 8131 tr/min
Yamaha FZ8 (courbes bleues) : 112 ch à 10213 tr/min, 8,4 mkg à 8246 tr/min
Yamaha MT-09 (courbes vertes) : 112,8 ch à 9802 tr/min, 9,3 mkg à 6858 tr/min
Puissance et couple restitués à la roue
BMW F800R (courbes jaunes) : 84,5 ch à 8631 tr/min, 8,1 mkg à 5942 tr/min
Triumph Street Triple (courbes rouges) : 103 ch à 12490 tr/min, 6,6 mkg à 8131 tr/min
Yamaha FZ8 (courbes bleues) : 102,7 ch à 10213 tr/min, 7,7 mkg à 8246 tr/min
Yamaha MT-09 (courbes vertes) : 103,4 ch à 9802 tr/min, 8,5 mkg à 6858 tr/min
Vitesse et régimes lus sur le compteur, étalonnage compteur
BMW F800R :
130 km/h, 125 km/h réels, 5 100 tr/min
90 km/h, 87 km/h réels, 3 500 tr/min
Triumph Street Triple :
130 km/h, 124 km/h réels, 7 000 tr/min
90 km/h, 84 km/h réels, 4 500 tr/min
Yamaha FZ8 :
130 km/h, 125 km/h réels, 5 800 tr/min
90 km/h, 86 km/h réels, 3 800 tr/min
Yamaha MT-09 :
130 km/h, 123 km/h réels, 5 200 tr/min
90 km/h, 85 km/h réels, 3 300 tr/min
La Yamaha MT-09 tire parti de sa cylindrée pour afficher des régimes usuels assez bas, presque autant que ceux de la BMW F800R. Sur long parcours, cela aide à économiser du carburant et cela apporte du confort, notamment sonore, face à une Triumph Street Triple qui tourne plus vite et qui siffle en continu.
Consommations moyennes relevées lors de l'essai
BMW F800R : 5,5 l/100 km (mini à 5,2 l/100 km, maxi à 5,8 l/100 km)
Triumph Street Triple : 6,1 l/100 km (mini à 5,5 l/100 km, maxi à 7 l/100 km)
Yamaha FZ8 : 5,9 l/100 km (mini à 5,7 l/100 km, maxi à 6,2 l/100 km)
Yamaha MT-09 : 6,2 l/100 km (mini à 5,8 l/100 km, maxi à 6,6 l/100 km)
Cela devient une habitude, mais la BMW F 800 R s'est montrée la moins gloutonne du lot. Quoi de plus normal : elle a moins de cylindres à gaver et moins de puissance à sortir. Les autres se valent sensiblement, entre une Triumph qui tire plus court et une lourde FZ8 à quatre cylindres. La nouvelle MT-09 reste relativement sobre compte tenu de son caractère incitatif à l'ouverture des gaz, bref, il y a moyen de descendre plus bas avec elle, de quoi compenser son réservoir de 14 litres seulement.
Poids tous pleins faits vérifiés
BMW F800R ABS : 203,8 kg (99,8 kg AV, 104 kg AR), 199 kg annoncés
Triumph Street Triple ABS : 186,6 kg (97 kg AV, 89,6 kg AR), 182 kg annoncés
Yamaha FZ8 ABS : 215,2 kg (109,4 kg AV, 105,8 kg AR), 216 kg annoncés
Yamaha MT-09 : 189,6 kg (96,6 kg AV, 93 kg AR), 188 kg annoncés
Seulement 3 petits kilos séparent la nouvelle Yamaha MT-09 de la sylphide Triumph Street Triple, et c'est important car la nouveauté japonaise est une 847 cm3 tout de même. Certes, elle est assez dépouillée au niveau de l'habillage, ne dispose pas de l'ABS dasn le cas qui nous occupe et n'emporte que peu d'essence, mais la prouesse est réelle. D'ailleurs, MT-09 comme Street montrent des poids inférieurs à 100 kg par roue, ce qui déjà les range dans les motos vraiment légères sur le marché. La FZ8 paie ici son architecture et son ancienneté avec 25 kilos de plus que la MT-09.
Equipement - Fabrication
BMW F 800 R :
Fabrication et finition sont de bon niveau chez BMW, avec un habillage soigné et bien ajusté. Le tableau de bord fait austère, mais il est très lisible. Pour avoir droit à toutes les informations, comme la consommation moyenne ou la température ambiante, il faut toutefois passer pas la case options. On apprécie la molette très accessible pour régler l'amortisseur ou la parfaite intégration des options comme les poignées chauffantes.
Le détail plus :
C'est la seule à proposer une selle passager avec de vraies poignées de maintien.
Le détail moins : Le coude de l'échappement peut gêner le talon gauche. Lors des sessions sportives, c'est assez gênant.
Triumph Street Triple :
C'est sans doute la mieux finie du groupe, avec les traitements de surface les plus soignés. Triumph accorde notamment les couleurs du moteur et de la partie-cycle. Les câbles qui passent derrière la colonne sont maintenus par une patte soignée elle aussi.Bref, c'est très présentable pour une moto de moins de 8 000 €. Le tableau de bord est très sympathique, avec son indicateur de rapport engagé et son shift light réglable à LED bleues. La jauge à essence et la température moteur sont un plus. Dommage que le câble d'embrayage masque un peu les infos.
Le détail plus :
Les valves coudées (comme sur la BMW) facilitent le contrôle de la pression des pneus.
Le détail moins :
Si peu de place sous la selle (un U spécifique y rentre juste), c'est dommage pour une moto qui figure toujours dans le top des ventes... et des vols ! En outre, comme souvent, la forme du garde boue avant n'aide pas à attacher la moto à un point fixe : mission quasi impossible.
Yamaha FZ8 :
C'est la plus classique en termes de présentation, même si elle offre du beau matériel, avec de l'aluminium du cadre au bras oscillant. La FZ8 bénéficie de meilleures suspensions depuis cette année, et c'est tant mieux pour la rigueur et le duo. Le tableau de bord est également classique avec le compte-tours à aiguille et le compteur numérique. Il manque l'indicateur de rapport engagé présent sur les autres.
Le détail plus :
Sous la selle passager se cachent des petites sangles en nylon pour arrimer les sandows. L'espace de rangement est assez grand pour loger un bloc-disque et un pantalon de pluie par ex.
Le détail moins : L'agencement de l'ABS et le régulateur sont vraiment peu soignés.
Yamaha MT-09 :
Vendue 7 799 € sans ABS, la nouvelle MT-09 n'en présente pas moins de beaux équipements. En outre, c'est réellement une nouvelle moto : moteur, partie-cycle, tableau de bord, commodos... Le tableau de bord est vraiment complet : horloge, consommation moyenne, indicateur de rapport engagé, température moteur et ambiante, jauge à essence, trips partiels et de réserve... mais l'ensemble manque un peu de lisibilité.
Le détail plus :
Dans l'ensemble, les réglages de suspensions sont accessibles, moyennant un tournevis assez long.
Le détail moins :
Les nouveaux commodos sont trop petits : bon nombre d'entre nous ont klaxonné en voulant mettre les clignotants.
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Fiche technique
BMW F800R
Moteur : 798 cm3, 4 temps, bicylindre, alésage 82 mm x course 75,6 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique diam. 46 mm, catalysée, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 87 ch. (64 kW) à 8 000 tr/min, couple 8,6 daN.m à 6 000 tr/min
Partie cycle : cadre périmétrique alu, fourche télescopique diam. 43 mm déb. 125 mm, mono-amortisseur AR déb. 125 mm, freins (option ABS) AV 2 disques diam. 320 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 265 mm / étrier 1 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 520 mm, chasse 94,6 mm / angle 26°2, hauteur de selle 800 mm (775/825 mm en option), réservoir 16 litres, poids à sec 177 kg / avec les pleins 199 kg
Performances : vitesse maxi (compteur) 220 km/h à 8 500 tr/min, conso moy. de l'essai 5,5 l./100 km
Triumph Street Triple
Moteur : 675 cm3, 4 temps, 3 cylindres en ligne, alésage 74 mm x course 52,3 mm, refroidi par eau, 2 arbres à came en tête, 4 soup./cyl., injection électronique, boîte 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance : 106 ch. (78,2 kW) à 11 850 tr/min, couple 6,8 daN.m (6,5 mkg) à 9 750 tr/min
Partie cycle : cadre en fonderie d'aluminium, fourche téléscopique inversée diam 41 mm non réglable, déb. 115 mm, mono amortisseur AR déb. 124,5 mm réglable en précontrainte et détente, frein AV étriers 2 pistons, 2 disques diam 310 mm - AR étrier 1 piston / disque diam. 220 mm, ABS en option, pneus AV 120/70 -17 - AR 180/55-17
Gabarit : empattement 1 410 mm, chasse 95 mm / angle 23,4°, hauteur de selle 820 mm, réservoir 17,4 litres, poids tous pleins faits vérifiés 186,6 kg
Performances : vitesse maxi + de 230 km/h (compteur), consommation moyenne de l'essai 6,1 l/100 km
Yamaha FZ8
Moteur : 779 cm3, 4 temps, 4 cylindres en ligne, alésage 68 mm x course 53,6 mm, refroidi par eau, 2 arbres à came en tête, 4 soup./cyl., injection électronique, boîte 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance : 106 ch. (78,2 kW) à 10 389 tr/min, couple 7,84 daN.m à 8 456 tr/min
Partie cycle : cadre type deltabox en aluminium, fourche téléscopique inversée diam 43 mm réglable en précharge et détente, déb. 130 mm, mono amortisseur AR réglable en précontrainte et détente, déb 130 mm, frein AV étriers 4 pistons, 2 disques diam 310 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 267 mm, ABS en option, pneus AV 120/70 -17 - AR 180/55-17
Gabarit : empattement 1 460 mm, chasse 109 / angle 25°, hauteur de selle 815 mm, réservoir 17 litres, poids tous pleins faits vérifiés 215,2 kg
Performances : vitesse maxi + de 230 km/h (compteur), consommation moyenne de l'essai 5,9 l/100
Yamaha MT-09
Moteur : 847 cm3, 4 temps, trois cylindres en ligne, alésage 78 mm x course 59,1 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 106,2 ch. à 10 000 tr/min, couple 8,3 daN.m à 8 500 tr/min
Partie cycle : cadre type diamant en alu coulé, fourche inversée / déb. 137 mm, mono amortisseur AR réglable en précontrainte / déb. 130 mm, freins (ABS) AV 2 disques diam. 298 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 245 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70-17 - AR 180/55-17
Gabarit : longueur 2 075 mm, largeur 815 mm, empattement 1 440 mm, chasse 103 mm / angle 25°, hauteur de selle 815 mm, garde au sol 135 mm, réservoir 14 litres, capacité d’huile 3,4 l, poids tous pleins faits 188 kg (ABS 191 kg), données constructeur, 189,6 kg vérifiés
Performances : vitesse maxi + 220 km/h, conso moyenne de l'essai 6,2 l./100 km
Read more at http://www.moto-station.com/article17146-p3-yamaha-mt-09-vs-triumph-street-triple-675-vs-bmw-f-800-r-vs-yamaha-fz8-le-comparatif-2014-.html#RfJIvgOuwRkXU2ku.99
Re: [COMPARO] Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8
Merci Ludo pour ce comparo "hyper complet"
Si après cela certains avaient des doutes sur un des modèles présentés,je pense qu'il ont été levé
Je me réserve dans 2 semaines chez mon concess un essaie de la MT 09
The jack- Arsouilleur stagiaire
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Re: [COMPARO] Yamaha MT-09 vs Triumph Street Triple 675 vs BMW F 800 R vs Yamaha FZ8
demain , comparo Mid size roadster chez mot mot.
j'attend avec impatience.
j'attend avec impatience.
cricri- .
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