Vos casques ont ils une date de péremption ?
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Vos casques ont ils une date de péremption ?
Non, aucune date de péremption !
Un casque neuf bien emballé, conservé au sec et au frais, peut rester protecteur pendant dix ou vingt ans.
On vous a sans doute appris qu’il fallait changer de casque tous les cinq ans.
C’était plus ou moins vrai, avant… il y a dix ou vingt ans, au temps où les casques étaient fabriqués en plastique, ou plus précisément en ABS injecté.
Ce matériau économique – dont l’acronyme est plus facile à retenir que le nom complet (acrylinitro-butadiène-styrène, un dérivé des copolymères de styrène pour les curieux) – a pour avantage de bien dissiper l’énergie d’un choc… et pour pas cher !
Sauf qu’on s’est aperçu que l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil entraînait une importante perte de la qualité d’absorption d’énergie. Les coques ABS devenaient cassantes et ne protégeaient plus.
L’UTAC, l’organisme responsable des normes techniques pour l’industrie de l’automobile et du cycle, a estimé que cinq ans d’utilisation régulière équivalaient à quelques semaines d’exposition permanente aux UV, et voilà…
Accessoirement, cela créait un intéressant marché de renouvellement pour les fabricants de casques.
Aujourd’hui, les matériaux utilisés pour les casques modernes (polycarbonates, fibre de verre, matériaux composites à base de kevlar ou de carbone) et leurs vernis portent cette fréquence de remplacement à huit, voire dix ans.
Par ailleurs, les vernis utilisés pour recouvrir la peinture du casque possèdent la capacité de renvoyer la majeure partie des rayons UV.
Inutile donc de balancer votre beau casque qui n’a jamais chuté au bout de cinq ans jour pour jour !
Par contre, le casque doit impérativement être changé en cas d’accident, même s’il n’a subi qu’un choc léger.
Les compagnies d’assurance commencent à rembourser les casques accidentés valeur à neuf, posez la question à la vôtre.
En cas de chute du casque, il faut arrêter de psychoter !
Les casque modernes sont faits pour encaisser des chocs bien plus importants que celui d’une chute à vide du haut d’un mètre (la hauteur maximale d’une selle ou d’un guidon de moto) sur un sol plus ou moins dur.
Pour les tests de choc de la norme européenne ECE-2205, le casque (avec une tête artificielle à l’intérieur) est projeté d’une hauteur de trois mètres, d’abord sur une enclume plate en bon acier, puis sur une autre cornière (simulant une bordure d’un trottoir) à une vitesse de 7,5 m/s (soit 27 km/h) sur tous les points d’impact, sauf le menton qui, lui, percute à 5,5 m/s (19,8 km/h).
Et le tout avec le casque gelé à -20°C pour le rendre plus cassant…
S’il est tombé de moins d’un mètre de haut sans que la tête soit à l’intérieur, même sur du goudron, la coque et le calotin n’ont pas été endommagés, le casque reste protecteur en cas de choc.
En cas de doute, l’apporter à un professionnel qui pourra, moyennant finance, le faire expertiser.
Cela n’en vaut le coût que pour des casques haut de gamme.
Un détail à ce sujet: si vous devez changer votre casque à cause d’une chute malencontreuse, sachez qu’il est dans la plupart des cas couvert par votre assurance multirisques habitation, comme vos autres vêtements ou biens ménagers.
Evidemment, vous paierez une franchise et il faudra déduire la vétusté. Mais pour un casque récent et très cher, cela peut valoir la peine de récupérer 200 ou 300 euros…
Un casque neuf bien emballé, conservé au sec et au frais, peut rester protecteur pendant dix ou vingt ans.
On vous a sans doute appris qu’il fallait changer de casque tous les cinq ans.
C’était plus ou moins vrai, avant… il y a dix ou vingt ans, au temps où les casques étaient fabriqués en plastique, ou plus précisément en ABS injecté.
Ce matériau économique – dont l’acronyme est plus facile à retenir que le nom complet (acrylinitro-butadiène-styrène, un dérivé des copolymères de styrène pour les curieux) – a pour avantage de bien dissiper l’énergie d’un choc… et pour pas cher !
Sauf qu’on s’est aperçu que l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil entraînait une importante perte de la qualité d’absorption d’énergie. Les coques ABS devenaient cassantes et ne protégeaient plus.
L’UTAC, l’organisme responsable des normes techniques pour l’industrie de l’automobile et du cycle, a estimé que cinq ans d’utilisation régulière équivalaient à quelques semaines d’exposition permanente aux UV, et voilà…
Accessoirement, cela créait un intéressant marché de renouvellement pour les fabricants de casques.
Aujourd’hui, les matériaux utilisés pour les casques modernes (polycarbonates, fibre de verre, matériaux composites à base de kevlar ou de carbone) et leurs vernis portent cette fréquence de remplacement à huit, voire dix ans.
Par ailleurs, les vernis utilisés pour recouvrir la peinture du casque possèdent la capacité de renvoyer la majeure partie des rayons UV.
Inutile donc de balancer votre beau casque qui n’a jamais chuté au bout de cinq ans jour pour jour !
Par contre, le casque doit impérativement être changé en cas d’accident, même s’il n’a subi qu’un choc léger.
Les compagnies d’assurance commencent à rembourser les casques accidentés valeur à neuf, posez la question à la vôtre.
En cas de chute du casque, il faut arrêter de psychoter !
Les casque modernes sont faits pour encaisser des chocs bien plus importants que celui d’une chute à vide du haut d’un mètre (la hauteur maximale d’une selle ou d’un guidon de moto) sur un sol plus ou moins dur.
Pour les tests de choc de la norme européenne ECE-2205, le casque (avec une tête artificielle à l’intérieur) est projeté d’une hauteur de trois mètres, d’abord sur une enclume plate en bon acier, puis sur une autre cornière (simulant une bordure d’un trottoir) à une vitesse de 7,5 m/s (soit 27 km/h) sur tous les points d’impact, sauf le menton qui, lui, percute à 5,5 m/s (19,8 km/h).
Et le tout avec le casque gelé à -20°C pour le rendre plus cassant…
S’il est tombé de moins d’un mètre de haut sans que la tête soit à l’intérieur, même sur du goudron, la coque et le calotin n’ont pas été endommagés, le casque reste protecteur en cas de choc.
En cas de doute, l’apporter à un professionnel qui pourra, moyennant finance, le faire expertiser.
Cela n’en vaut le coût que pour des casques haut de gamme.
Un détail à ce sujet: si vous devez changer votre casque à cause d’une chute malencontreuse, sachez qu’il est dans la plupart des cas couvert par votre assurance multirisques habitation, comme vos autres vêtements ou biens ménagers.
Evidemment, vous paierez une franchise et il faudra déduire la vétusté. Mais pour un casque récent et très cher, cela peut valoir la peine de récupérer 200 ou 300 euros…
Re: Vos casques ont ils une date de péremption ?
Merci pour toutes ces précisions
BluzY 57- Arsouilleur stagiaire
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Localisation : Chez les indiens
Re: Vos casques ont ils une date de péremption ?
J'chais pas, il veut pas m'le dire
merci du tuyau
merci du tuyau
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